La mobilisation en France

Le ministère de la Transition écologique mobilise des partenaires de tous horizons pour la réussite du Congrès. Plus largement, la France souhaite que le Congrès soit l’occasion d’une mobilisation en faveur de la nature et de la biodiversité de l’ensemble des acteurs : collectivités territoriales, entreprises, ONG, communautés scientifiques et éducatives, grand public et jeunesse.

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Dans le contexte de la crise suscitée au niveau international par la COVID-19, la tenue du Congrès mondial de la nature de l’UICN représente une opportunité majeure qui permettra de fournir des réponses profondes et urgentes pour lutter contre de nouvelles pandémies en préservant la biodiversité.

La mobilisation au niveau national 

Pour organiser le Congrès, une gouvernance « en mode projet » a été mise sur pieds. Une équipe dédiée à l’organisation du Congrès a été formée au sein du ministère de la Transition écologique, et participe aux diverses réunions avec les autres acteurs : 

  • Un comité de pilotage interservices, présidé par Bérangère ABBA, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, qui travaille sur les questions d'organisation et de contenu du Congrès. Il réunit le cabinet du ministère de la Transition écologique, l’Ambassadeur Environnement, les autres ministères concernés et un représentant du préfet.
  • Un comité de pilotage opérationnel au sein du ministère de la Transition écologique, réunissant les services du ministère concernés et l’Office Français de la Biodiversité.
  • Des groupes de travail « Gestion / Marchés RH / Moyens supports », « Stratégie de Mobilisation», « Communication ». Un quatrième de groupe de travail, interservices, traite des « Cadre biodiversité post 2020 ». Chacun des groupes de travail mobilise les services concernés des ministères, des établissements publics et de l’UICN.

 

La mobilisation des acteurs locaux 

L’implication forte des acteurs locaux est à souligner. En effet, le Congrès mondial de la nature de l’UICN mobilise la participation, au sein du comité de pilotage local :

  • des partenaires financeurs : la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la Métropole Aix-Marseille-Provence, la Ville de Marseille ;
  • et des partenaires associés : la CCIM AMP, l’ARBE et l’OFB, l’Office de Tourisme de Marseille, le Comité Régional Tourisme et le Parc des Calanques. 

Les conventions de partenariat signées entre le ministère de la Transition écologique et chaque collectivité consacrent cette synergie.

Les conventions avec les 4 collectivités hôtes

Le 15 novembre 2019, la Ville de Marseille, la métropole Aix-Marseille-Provence et le département des Bouches-du-Rhône ont signé chacun avec le ministère de la Transition écologique une convention détaillant leurs engagements réciproques dans l’organisation du Congrès. Une quatrième convention consacrant l’engagement de la Région Sud PACA a été signée en 2021.

Cette approche partenariale et inclusive du travail de conception et cette réflexion commune ont permis de renforcer les échanges entre les membres et ont fait émerger des objectifs dont l’intérêt est partagé par tous, facilitant alors la déclinaison d’actions. C’est ainsi que le parti pris des institutions au plan local a été :

  • d’intégrer le Congrès de l’UICN comme un temps fort d’un dispositif plus global qui pourra mettre en avant la volonté des acteurs institutionnels de travailler le thème de la biodiversité et de la nature ;
  • de faire du Congrès l’occasion d’une mise en avant de la biodiversité des espèces et espaces que compte le territoire, et des projets innovants qui y sont menés pour la préservation du patrimoine naturel.

 La contribution des entreprises

Parce que la protection de la nature et de la biodiversité nécessite l’action de tous, les entreprises, aussi bien au niveau national qu’au niveau local, s’engagent aux côtés de l’UICN et de la France pour la réussite du Congrès. 

Par de nombreuses réunions, rencontres et rendez-vous et par la formation d’un club des partenaires du Congrès, et avec l’aide notamment de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, le ministère de la Transition écologique sollicite les entreprises et réalisera un suivi de leurs engagements. La forme principale des partenariats pour les entreprises est le mécénat en nature ou financier. 

Ces contributions et soutiens permettent de renforcer l’organisation du Congrès et son impact. Ils témoignent aussi de la volonté des acteurs du monde économique de prendre leur part dans le combat pour la préservation de la nature, et plus particulièrement de la biodiversité.  

Laisser un héritage

Les Congrès de l’UICN ont toujours influencé, de façon déterminante, les initiatives et traités mondiaux de conservation les plus importants de ces 70 dernières années.

Afin de joindre le geste à la parole, l’UICN, la France et leurs partenaires ont poursuivi l’objectif ambitieux de rendre le Congrès aussi durable que possible, en laissant un héritage à long-terme à Marseille. 

Compte tenu de l’ampleur de l’évènement de par sa taille, sa durée et son rayonnement, plusieurs dispositifs sont envisagés : qu’il s’agisse de répondre aux besoins d’organisation et de logistique, ou encore d’engager les actions de communication et de mobilisation des différents publics, les partenaires locaux sont tous engagés pour assurer le succès populaire de ce grand évènement qui sera un vecteur essentiel des prises de conscience quant à la richesse de la biodiversité qui nous entoure et de la responsabilité collective qui nous incombe pour la préserver.

Dans cette optique, et dans la mesure du possible, les dons en nature octroyés par les entreprises seront redistribués localement.

 

Golfe du Lion marine Naturel Park
Suivi de la population d’oursins par le personnel du Parc naturel marin du golfe du Lion. Photo: Marie Morineaux / Agence française pour la biodiversité

 

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